Dent D'OcheDent D'Oche
©Dent D'Oche|Gilles Lansard

Découvrez La Dent d’Oche Sommet emblématique du territoire

“J’ai testé l’ascension de la dent d’Oche” !

Allez, je vous emmène avec moi dans cette montée, étape par étape, durant lesquels paysages et rencontres sont au rendez-vous.

Chaussures de randonnées, sac à dos avec 2l d’eau et sandwich, tenue de sport (adaptée à la météo) , crème solaire pour se protéger du soleil… me voilà équipée et prête à arpenter la Dent d’Oche. Sans aucun doute, la vue et les paysages vont dominer cette randonnée.

La Dent d'Oche Un sommet en surplomb du Léman

Le sommet de la Dent d’Oche est situé à 2222m d’altitude, surplombant le Léman, au cœur du Pays de Gavot.

L’itinéraire offre une randonnée riche, et tout terrain, allant du simple sentier aux rocailles ainsi qu’à la roche. La première partie emmène les randonneurs sur des sentiers en forêts, entre les sapins, avant d’arriver aux Chalets d’Oche. La dernière partie est équipée de chaînes et de câbles pour franchir la cheminée et le sommet.

Difficulté : difficile
Altitude : 2222m
Temps de montée approximatif : 3h20
Temps de descente approximatif : 2h10
Mon temps de montée+descente réel : 8h
Dénivelé cumulé : 910m
Trajet aller/retour : 9.3kms
Mon ressenti : difficile, génial, magnifique, panorama exceptionnel

Première étape Marcher entre les sapins

Arrivée sur le parking de la Fétuière, à Bernex, il fait déjà chaud.
Nous sommes en plein mois de juin, il est 9h et il fait, déjà, presque 25 degrés.

Le chemin commence à 1217m d’altitude en longeant le restaurant de la Fétuière. J’arpente le premier sentier qui m’emmène dans la forêt pour m’orienter vers les chalets d’Oche. Je savoure cette première montée à l’ombre des sapins.

Après quelques minutes, j’arrive à un ponton où l’eau s’écoule : une petite halte fraîcheur pour se rafraichir et poursuivre la suite de la randonnée, ça fait du bien !

À travers les pâturages, les cloches des vaches retentissent, les oiseaux chantent et un panneau indique « une pause s’impose aux Chalets d’Oche ». Pas de doute, dans 500m j’aurais validé cette première étape.

Me voilà arrivée aux Chalets d’Oche, blottis entre la Dent d’Oche, le Château d’Oche, la Pointe de Pelluaz et les aiguilles de Darbon. Pour les amoureux du fromage, profitez-en, vous pouvez vous procurer du fromage directement sur place en saison estivale.

On y trouve une fontaine : l’occasion parfaite pour se désaltérer et remplir sa bouteille pour poursuivre la rando. N’hésitez pas à vous servir car c’est le seul point d’eau que vous allez rencontrer durant votre ascension. 5mins plus tard, je suis désaltérée, il est donc temps de reprendre le chemin.

Deuxième étape Le grand Lacet

Seconde étape : atteindre les premiers sentiers rocheux et rocailleux avant d’accéder au refuge de la Dent d’Oche.

Je continue donc mon chemin vers la gauche. Des panneaux directionnels sont installés afin d’indiquer le chemin. Pas de panique, on ne peut pas se tromper !

Les sentiers deviennent de plus en plus raides. Je prends davantage d’altitude et le paysage autour de moi ne cesse de grandir et d’offrir un panorama exceptionnel. Je ne suis qu’au début de cette randonnée mais je me sens déjà si petite face à ces montagnes et ces paysages qui m’entourent !

Un grand lacet droite-gauche franchi, j’arrive à LA fameuse étape : la montée rocheuse à l’aide des chaines, avant d’arriver au refuge.

Troisième étape Le refuge de la Dent d'Oche

J’observe une dernière fois cette vue sur les Chalets d’Oche (il me semble si petits à présent) et la station de Bernex, tout en bas.

Je m’apprête désormais à grimper les rochers en m’aidant des chaines mises à disposition. Je regarde en amont pour vérifier mes points d’appui sur les rochers et pour mieux appréhender la montée. Il est nécessaire de s’agripper avec les mains avec la chaîne, et sur les roches. Il faut y aller doucement et être prudent tout en vérifiant qu’il n’y ait pas de petits cailloux qui tombent sur les randonneurs suivants.

Et puis, ça y est … je suis enfin arrivée au célèbre refuge de la Dent d’Oche. Et quel panorama ! Si le paysage est déjà si grandiose ici, qu’en est-il là-haut perché à 2222m d’altitude ?

Vous pouvez vous restaurer au refuge et y passer la nuit. Je vous conseille de vous renseigner en office de tourisme, en amont, afin de connaître les jours d’ouverture et de fermeture. Pour ma part, quand j’y étais, il était ouvert jusqu’au 13 septembre.

« Si vous êtes des randonneurs, des grimpeurs, des amateurs de beaux paysages ou du bon manger, si vous voulez voir des bouquetins, vivre une première expérience en refuge, passer une soirée conviviale, ou simplement regarder la vallée depuis le haut, la Dent d’Oche est pour vous ! »

Plus d’informations :https://www.refugedeladentdoche.com/

Quatrième étape Le sommet de la Dent d'Oche

Depuis le refuge, j’observe le panorama, je bois une dernière gorgée d’eau, je remets mon sac à dos et me voici parée pour l’ultime étape : la montée de la Dent d’Oche.

Cette partie est moins raide mais les sentiers se rétrécissent et deviennent plus aériens. Si vous avez la peur du vide et le vertige, je ne vous le conseille pas. Etre bien équipé en chaussures prend tout son sens sur cette partie !

La cheminée est atteinte : première étape de la Dent d’Oche. Elle vous emmène au niveau de la croix où les paysages sur le Léman, la Suisse et les montagnes se dessinent parfaitement. C’est le moment pour prendre vos photos, avec ce panorama à 360° !

Le sommet, à 2221m d’altitude, est assez plat, mais entouré de falaises. Il faut être prudent et regarder où on met les pieds. On y trouve assez de place pour s’installer et faire une pause pique-nique.

Il n’y a pas assez de mots ou de phrases pour expliquer ce qu’il y a à découvrir une fois là-haut : les photos parlent d’elles-mêmes ! Une chose est sûre : incroyable.

Dernière étape La descente

Pour ma part, j’ai commencé la descente en continuant tout droit et je me suis installée un peu plus loin dans l’herbe pour me restaurer.

Après la pause, il est temps de descendre et d’entamer les sentiers particulièrement rocheux. Les dalles sont équipées de câbles/chaînes pour vous maintenir. Le vide se situe juste en dessous.

Les bouquetins sont présents sur toute la descente (si vous êtes aussi chanceux que moi) et arpentent la montagne bien plus facilement que nous. Encore une fois, c’est un joli spectacle à admirer.

Le sentier est assez raide au départ mais devient plus accessible au Col de Planchamp. Un détour par la gauche est possible si vous souhaitez rejoindre le lac de la Case (magnifique).

Je poursuis ensuite le chemin pour rejoindre les Chalets d’Oche, puis le parking de la Fétuière.

Comme indiqué dans les guides de randonnées, l’ascension est difficile, et elle est tout de même réservée aux initiés.

L’accès se fait, de préférence, par temps sec. Privilégiez les beaux jours, entre mai-septembre et ayez un équipement adapté.

Ne faisant pas partis du réseaux de sentiers entretenus et valorisés par la CCPEVA, son ascension se fait sur la propre responsabilité du randonneur.